Parc éolien en mer de Saint-Brieuc : 1500 emplois mobilisés en France

En 2019 et 2020, Ailes Marines a finalisé les contrats avec ses fournisseurs de rangs 1 pour la fourniture des différents équipements du parc et pour leur installation en mer : Navantia, pour la fabrication des 62 fondations jacket des éoliennes, avec une large utilisation du polder nouvellement créé sur le port de Brest ; Van Oord pour le transport et l’installation des fondations jacket et des pieux des fondations de la sous-station électrique ; Prysmian pour la fourniture des câbles inter-éoliennes du parc ; Siemens Gamesa Renewable Energy pour la fabrication des 62 éoliennes dans leur nouvelle usine du Havre ; Saipem pour le transport et l’installation de la partie supérieure de la sous-station en mer ; Eiffage Métal et Engie Solutions pour la fabrication de la sous- station électrique ; GE Grid Solutions pour l’approvisionnement des principaux équipements électriques de la sous-station du parc.

Dès l’origine du projet en 2012, Ailes Marines a eu pour volonté d’inscrire le parc de Saint-Brieuc comme un moteur de développement économique pour le territoire, avec pour objectif de fédérer et de faire travailler les entreprises régionales.
Au-delà des porte-drapeaux Navantia-Windar à Brest et Siemens Gamesa au Havre, dont l’activité industrielle implique un grand nombre d’entreprises en Bretagne et dans le Grand-Ouest, Ailes Marines a privilégié le recours à des prestations d’entreprises locales ou au développement d’activités dans le territoire. A titre d’exemples peuvent être cités la réalisation des études environnementales, l’exécution des aménagements de la base du chantier à Lézardrieux ou la fourniture des bouées (cardinales, météo, mesure de turbidité…) nécessaires au chantier en mer.

Concernant la base de Lézardrieux, la société Atos a installé un centre opérationnel de coordination maritime à Pleudaniel (Côtes-d’Armor) pour coordonner, surveiller et documenter l’ensemble du trafic dans et autour de la zone de construction. Le groupe TSM, armateur français de navires de service, interviendra sur le parc en construction avec les navires sous pavillon français, KERMOR et BON SECOURS 7. Ces deux navires sont dédiés à la surveillance et au transfert du personnel. La société Vulcain réalisera la supervision des opérations d’installation en mer, contrôlera les procédures sécurité et environnement et coordonnera les activités de la base de construction de Lézardrieux.

Au total depuis 2012, la réalisation du projet a impliqué 116 entreprises du territoire breton, aux côtés d’Ailes Marines et de ses différents fournisseurs. En témoigne le soutien public de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie de Bretagne.
En sollicitant des TPE, PME et ETI de proximité pour la réalisation de différents travaux et prestations, la réalisation du parc éolien en mer de Saint-Brieuc génère un surcroît d’activité dans le territoire breton, mais permet également le développement et la pérennisation de compétences spécifiques locales.
La réalisation du projet mobilisera 1500 emplois en France, dont environ 500 localisés en Bretagne. Le projet contribue au développement d’une nouvelle filière industrielle, créatrice d’emplois durables et de qualité, dans un contexte de reprise économique indispensable en raison de la pandémie.

Le projet éolien en mer de Saint-Brieuc participe à la transition énergétique engagée par la France. Il s’inscrit dans le pacte électrique breton signé entre la Région et l’Etat. En produisant de l’électricité verte pour 835 000 habitants, le parc contribuera au désenclavement électrique de la Bretagne.
Le projet de Saint-Brieuc est largement soutenu par la population. Selon le résultat de l’enquête IFOP publiée le 20 janvier 2021, 71% des habitants du département des Côtes-d’Armor interrogés ont répondu être favorables au projet. Dans les départements de Bretagne (Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes-d’Armor) et de Loire-Atlantique, l’adhésion au projet atteint 81%.