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Coquillages et Cie 🐚 ...... passés à la loupe par le bureau d'étude SETEC IN VIVO

Setec In Vivo dévoile les résultats des études liées aux espèces vivant sur et dans les fonds marins, appelées biocénoses benthiques. Menées depuis 2012 jusqu’à ce jour, l’objectif était d’identifier leur présence et leur répartition pour in fine constater l’impact environnemental de l’implantation d’un parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc.

Ces études se sont poursuivies après l’obtention des autorisations et ont été complétées avec, notamment, des études bibliographiques sur les effets de la turbidité et des études en laboratoires sur les effets du bruit sur ces communautés.

🔎 Les biocénoses benthiques, qu’est-ce que c’est ?

Les biocénoses benthiques sont les organismes vivant en lien avec le fond marin.

On parle d’endofaune* lorsque les espèces sont dans le substrat, comme par exemple certains coquillages qui vivent enfouis dans le sable, et d’épifaune* lorsque les organismes vivent sur le fond marin, comme par exemple des ophiures, ou des oursins.

  • P* Épifaune

    L’épifaune est le nom de la biologie des animaux aquatiques de fond, benthos, vivant dans une eau douce ou salée, ainsi que des animaux terrestres vivant sur la végétation, voire sur un autre animal.

  • P* Endofaune

    On parle d’endofaune pour les animaux vivant à l’intérieur des substrats meubles. Par extension, on parle également d’endofaune pour les animaux vivant à l’intérieur d’un animal benthique.

Étude et résultats

  • PUn inventaire précis

Les études menées ont permis d’identifier les espèces présentes et leur répartition dans la zone de projet.

Au centre de la zone d’implantation, on retrouve par exemple un tapis d’ophiures, ainsi que des sédiments grossiers graveleux à bivalves vénéridés sur une grande majorité de la zone potentielle d’implantation. 

A contrario, les biocénoses algales sont très peu présentes dans cet espace.

  • PLes conséquences de la construction du parc dans la zone définie

Une fois cet inventaire réalisé, l’étude d’impact a permis de définir à priori les incidences potentielles du projet sur le milieu, durant la phase de construction et durant la phase d’exploitation du parc.
En phase de construction, plusieurs incidences potentielles ont été caractérisées.

En revanche, il est important de préciser que ces impacts seront limités dans l’espace et dans le temps. Les modélisations et études bibliographiques réalisées sur la turbidité, par un groupement piloté par Actimar, ont démontré une incidence faible sur le milieu. Quant aux effets potentiels du bruit sur les organismes, les études récentes et inédites réalisées en partenariat avec le CNRS ont démontré que le bruit en phase chantier ne serait pas susceptible de tuer des Coquilles Saint-Jacques.

En phase de fonctionnement, il est attendu un effet positif avec l’effet récif.

SETEC IN VIVO maintient son suivi

Le suivi des effets et conséquences de la construction du parc éolien en mer est nécessaire afin d’évaluer les effets stricts du projet. De ce fait de nombreux moyens sont mis en place pour parvenir à mesurer concrètement les effets du projet sur l’environnement. 

SETEC IN VIVO va relancer sa saisie de données en effectuant à nouveau un suivi des biocénoses benthiques. Cette exploration marine permettra d’analyser un possible changement écologique.