Le suivi de l’effet récif des fondations du parc éolien en mer de St-Brieuc n’est pas prescrit dans son autorisation. En revanche Ailes Marines s’est engagée dans l’étude d’impact environnemental du parc de 2015, à suivre l’effet récif des fondations :
Le parc Saint-Brieuc est le premier parc en France qui sera construit à 100% par la technique de forage. Durant toute la phase de construction, les équipes du projet Ailes Marines ont utilisé la technique de forage au lieu de la technique de battage.
L’objectif de cette mesure est de valider que les photomontages présentés dans le cadre de l’étude d’impact étaient représentatifs de la réalité une fois le parc installé
Des photographies seront prises aux lieux sélectionnés pour la réalisation des photomontages dans le cadre du projet. Tout comme lors de la réalisation des photomontages, pour plusieurs points de vue, des variantes seront réalisées :
En phase d’exploitation, 8 éoliennes seront équipées en stations d’enregistrements acoustiques (ultrasons) de manière à évaluer et caractériser l’activité des chiroptères en migration dans la zone du parc.
Ce suivi a, entre autres, pour objectif de renseigner sur la présence de la Pipistrelle de Nathusius en migration dans le parc éolien en mer. Cette dernière ayant été détectée au niveau du phare du Grand Léjon mais jamais sur la zone du parc.
La méthodologie consiste en l’équipement d’un navire ainsi que du phare du Grand Léjon d’un système acoustique incluant un enregistreur acoustique, un microphone et un panneau solaire pour l’alimentation du système afin d’évaluer et de caractériser l’activité des chiroptères dans la zone du parc et aux abords. L’objectif est également d’identifier si le chantier est une source d’attraction lumineuse pour les chiroptères et notamment la Pipistrelle de Nathusius.
L’objectif de ce suivi est d’évaluer les incidences de la construction et du fonctionnement du parc éolien en mer et de son raccordement sur la ressource halieutique (suivis mutualisés avec RTE.
Pour ce faire, la comparaison entre l’état de référence et les suivis environnementaux menés tout au long de la vie du projet, doit permettre de statuer sur les effets du projet sur la ressource halieutique.