La mesure concerne les engagements pris par Ailes Marines lors de la réponse à l’appel d’offres n°2011/S 126-208873 organisé par l’Etat français de développer un projet éolien au large de Saint-Brieuc et ceux des autorisations administratives pour le projet éolien en mer, obtenues en décembre 2017.
Le tourisme étant le deuxième secteur d’activité économique du département des Côtes-d’Armor, la question de l’insertion du parc éolien en mer dans l’offre touristique du département a été soulevée. Ailes Marines s’est engagée à favoriser l’attractivité du département et l’intégration du projet éolien dans l’offre touristique du territoire.
Cette mesure d’accompagnement concerne l’expérimentation d’un système d’évitement des collisions d’oiseaux avec les pales des éoliennes en fonctionnement. Le système est composé d’un réseau de caméras, qui détectent les trajectoires de différentes catégories d’oiseaux, relié à un système d’effarouchement sonore, qui est activé une fois qu’un oiseau entre dans un périmètre à risque autour du rotor de l’éolienne. Différents systèmes sont disponibles sur le marché et opérationnels depuis quelques années sur des parcs éoliens terrestres. Des versions marinisées adaptées aux conditions de mer offshore sont actuellement développés, toutefois ils ne bénéficient pas d’autant de retour d’expérience que leurs homologues terrestres. C’est pourquoi, le choix du système n’a pas été fixé dans les arrêtés préfectoraux d’autorisations.
L’AU-IOTA prescrit que préalablement au démarrage des travaux sur les fondations, le maître d’ouvrage réalise une modélisation de la dispersion des matières en suspension et évalue leurs impacts sur la ressource halieutique.
Le maître d’ouvrage présente pour avis au comité de gestion et de suivi :
Cette mesure d’accompagnement se focalise sur l’évaluation de l’impact du bruit sur diverses espèces emblématiques de la ressource halieutique d’intérêt en baie de Saint-Brieuc que sont : la coquille Saint-Jacques, la praire, et la seiche. En effet, les connaissances portant sur l’impact des sons sur les invertébrés et les crustacés et ce, à différents stades de leur développement est encore très lacunaire.
Cette étude en milieu contrôlé (laboratoire) mais également naturel pour le cas de la Coquille Saint-Jacques, vise à mieux appréhender les effets du bruit sur ces organismes (comme le homard) et à soumettre certaines espèces à des sons de battage et forage de pieux de diverses intensités (pour simuler un gradient de distance entre l’individu et la source de bruit). Cette étude tout à fait pionnière réuni un collège de scientifiques internationaux à la pointe de la recherche en bioaccoustique sous-marine (CNRS, LEMAR, MNHN, BeBEST et Université Polytechnique de Catalogne) ainsi que la contribution du CDPMEM 22.
L’objectif est de contribuer à la connaissance des mammifères marins dans le GNB en alimentant le catalogue en cours de constitution par le GECC. Cette mesure comporte donc des sorties financées par Ailes Marines.
Deux espèces sont ciblées par cette mesure : le grand dauphin et le dauphin de Risso.