Des études environnementales pionnières, reconnues par la communauté scientifique internationale

Plos One et Limnology & Oceanography Methods, deux publications scientifiques internationales, ont approuvé la méthodologie et le protocole de réalisation de mesure des effets du bruit sur les coquilles Saint-Jacques. Frédéric Olivier, Mathilde Gigot, Delphine Mathias, Youenn Jezequel, Tarik Meziane, Christophe L’Her, Laurend Chauvaud, Julien Bonnel ont publié en février 2023 dans Limonology & Oceanography Methods un article intitulé “Évaluer les impacts des sons anthropiques sur les stades précoces des invertébrés benthiques : le système larvosonic ». Les scientifiques concluent que le système larvosonic constitue un outil efficace pour la recherche bioacoustique sur les espèces d’invertébrés bentho-planctoniques. Le système larvosonic a été conçu, développé et testé par les scientifiques. Il consiste en une cuve en plexiglass permettant à la fois l’élevage larvaire et la diffusion de sons connus et non déformés par le bassin lui-même. Ce système a été mis en œuvre au Tinduff (Plougastel – 29) au sein de l’écloserie de coquilles Saint-Jacques.

Le 11 janvier 2023, Elie Retailleau, Arthur Chauvaud, Gaetan Richard, Delphine Mathias, Laurent Chauvaud, Sarah Reynaud, Jerom Mars, Sylvain Chauvaud ont publié dans la revue Plos One un article intitulé “ La vie nocturne des coquilles Saint-Jacques (Pecten maximus, L.) : première description de leur cycle naturel quotidien d’ouverture des valves”. Cette étude pionnière sur le comportement des coquilles Saint-Jacques réalisée en 2021 en baie de Saint-Brieuc, pilotée par le bureau d’études SOMME a permis de caractériser l’activité des coquilles pendant plusieurs semaines, à travers leurs mouvements valvaires.
Les résultats et les conclusions des mesures de suivis sur le bruit sur les coquilles Saint-Jacques feront l’objet de publications scientifiques d’ici quelques mois.

En octobre 2022, Mathilde Gigot a soutenu sa thèse “Caractérisation de l’impact acoustique des travaux de battage et de forage associés aux constructions éoliennes offshores sur les stades larvaires des bivalves marins Pecten maximus et Venus verrucosa”. 

Cette thèse, financée par le CNRS, a été réalisée sous la direction de Laurent Chauvaud (LEMAR), Julien Bonnel (WHOI) et Frédéric Olivier (BOREA). Ailes Marines a apporté les financements pour la réalisation des expérimentations en laboratoire dans le cadre du projet IMPAIC.

Cette thèse scientifique de doctorat (UBO) visait à évaluer l’incidence sonore d’origine anthropique sur les stades larvaires de deux espèces de bivalves : la coquille Saint-Jacques Pecten maximus et la praire Venus verrucosa, et plus particulièrement l’effet des bruits de battage et de forage sur les paramètres du développement larvaire. 

Les travaux concluent que les taux de survie chez les larves et post-larves de la coquille Saint-Jacques sont toujours supérieurs à 96% pour une exposition de 4 jours. La biologie de l’animal est modifiée dans de très faibles proportions lors de ces expérimentations.

Dans le cadre du projet de parc éolien en baie de Saint Brieuc, Ailes Marines a fait réaliser par des bureaux d’études en environnement de nombreuses observations pendant 5 années de suivi. Plus de cinquante espèces différentes ont été identifiées sur la zone d’implantation du parc éolien et ses alentours.

Ailes Marines a mis en place un suivi des espèces par la télémétrie consistant à équiper les Fous de Bassan avec une balise GPS. Cette balise transmet la position de l’oiseau en direct. Dans le cadre du projet de Saint- Brieuc, cette balise est utilisée pour tracer les déplacements des Fous de Bassan sous la direction du Dr David Gremillet Directeur de recherche CNRS Equipe Ecologie Spatiale de Populations.

Les premiers résultats montrent que les Fous de Bassan ne privilégient pas la zone du parc mais concentrent leur déplacement en proche côtier et dans la Manche.