Le navire AEOLUS reprend ses travaux de forage

Ailes Marines a procédé à plusieurs survols de la zone par hélicoptère et à des patrouilles nautiques. Ces opérations de contrôle ont été conduites en tenant compte de la modélisation fournie par le Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE).
En plus des navires présents sur zone, Ailes Marines a organisé une surveillance aérienne des zones modélisées. Deux survols de la zone ont été effectués le 28 juillet et deux autres le 29 juillet. A l’issue de ces missions aériennes, les équipages n’ont constaté aucune présence d’irisation ou de nappe dans le milieu marin.

Par mesure de précaution et suite à l’épanchement de fluide hydraulique de type « PANOLIN HLP SYNTH 46 », constaté le 28 juillet sur le pont du navire AEOLUS et dans le milieu marin, lors de la remontée d’une foreuse, la société Van Oord a immédiatement stoppé toutes les activités de forage en cours sur l’AEOLUS. Elle a procédé aux vérifications et réparations nécessaires.
Parallèlement, Ailes Marines a sans délai mis en œuvre les nouvelles procédures et outils renforcés pour la sécurité environnementale. En plus des contrôles par hélicoptère, trois navires de surveillance sont intervenus conformément au protocole pour rechercher des traces d’irisation en surface, déployer des dispositifs absorbants quand nécessaire et prélever des échantillons d’eau de mer.
La rapidité et la qualité des moyens déployés ont permis de circonscrire l’incident.

A l’issue de nouveaux contrôles et après vérification de l’absence de traces manifestes d’épanchement de fluide hydraulique dans le milieu marin, le navire AEOLUS a été autorisé à reprendre ce jour les travaux de forage des pieux des fondations du parc éolien en mer de Saint-Brieuc.