Suivi de l’Avifaune par radar terrestre

Suivi de l’Avifaune par radar terrestre

Le radar offshore ne pouvant être fonctionnel qu’à la mise en tension des éoliennes, un suivi par radar terrestre est mis en place avant et pendant construction. Un suivi spécifique sera mis en œuvre pour évaluer les micro/macro évitements ainsi que les flux migratoires au sein du parc en phase de fonctionnement (cf. fiche de suivi de l’avifaune par radar maritime)
Les objectifs principaux de ce suivi de l’avifaune par radar terrestre sont d’évaluer les modifications potentielles de comportement des oiseaux marins du fait de la présence du parc et de mesurer le flux migratoire afin de connaître d’avantage l’importance des passages en baie de Saint-Brieuc.

Suivi de la dispersion des poussins d’Alcidés

Suivi de la dispersion des poussins d’Alcidés

L’objectif de la mesure est d’améliorer la connaissance sur le phénomène de dispersion des adultes et de leurs poussins en mer et de vérifier si cette dispersion est effectuée en direction du parc éolien au large de la baie de Saint-Brieuc.
Le protocole scientifique fixant les modalités techniques des actions de terrain a été établi conjointement entre Ailes Marines et les acteurs locaux (Bretagne vivante et le Syndicat Mixte Grand Site Cap d’Erquy Cap Fréhel).

Définition et mise en place d’une offre touristique en lien avec les acteurs du territoire

Définition et mise en place d’une offre touristique en lien avec les acteurs du territoire

La mesure concerne les engagements pris par Ailes Marines lors de la réponse à l’appel d’offres n°2011/S 126-208873 organisé par l’Etat français de développer un projet éolien au large de Saint-Brieuc et ceux des autorisations administratives pour le projet éolien en mer, obtenues en décembre 2017.
Le tourisme étant le deuxième secteur d’activité économique du département des Côtes-d’Armor, la question de l’insertion du parc éolien en mer dans l’offre touristique du département a été soulevée. Ailes Marines s’est engagée à favoriser l’attractivité du département et l’intégration du projet éolien dans l’offre touristique du territoire.

Expérimentation d’un système d’évitement des collisions pour l’avifaune

Expérimentation d’un système d’évitement des collisions pour l’avifaune

Cette mesure d’accompagnement concerne l’expérimentation d’un système d’évitement des collisions d’oiseaux avec les pales des éoliennes en fonctionnement. Le système est composé d’un réseau de caméras, qui détectent les trajectoires de différentes catégories d’oiseaux, relié à un système d’effarouchement sonore, qui est activé une fois qu’un oiseau entre dans un périmètre à risque autour du rotor de l’éolienne. Différents systèmes sont disponibles sur le marché et opérationnels depuis quelques années sur des parcs éoliens terrestres. Des versions marinisées adaptées aux conditions de mer offshore sont actuellement développés, toutefois ils ne bénéficient pas d’autant de retour d’expérience que leurs homologues terrestres. C’est pourquoi, le choix du système n’a pas été fixé dans les arrêtés préfectoraux d’autorisations.

Modélisation de la turbidité

Modélisation de la turbidité

L’AU-IOTA prescrit que préalablement au démarrage des travaux sur les fondations, le maître d’ouvrage réalise une modélisation de la dispersion des matières en suspension et évalue leurs impacts sur la ressource halieutique.
Le maître d’ouvrage présente pour avis au comité de gestion et de suivi :

Étude d’impact du bruit sur la ressource halieutique

Étude d’impact du bruit sur la ressource halieutique

Cette mesure d’accompagnement se focalise sur l’évaluation de l’impact du bruit sur diverses espèces emblématiques de la ressource halieutique d’intérêt en baie de Saint-Brieuc que sont : la coquille Saint-Jacques, la praire, et la seiche. En effet, les connaissances portant sur l’impact des sons sur les invertébrés et les crustacés et ce, à différents stades de leur développement est encore très lacunaire.
Cette étude en milieu contrôlé (laboratoire) mais également naturel pour le cas de la Coquille Saint-Jacques, vise à mieux appréhender les effets du bruit sur ces organismes (comme le homard) et à soumettre certaines espèces à des sons de battage et forage de pieux de diverses intensités (pour simuler un gradient de distance entre l’individu et la source de bruit). Cette étude tout à fait pionnière réuni un collège de scientifiques internationaux à la pointe de la recherche en bioaccoustique sous-marine (CNRS, LEMAR, MNHN, BeBEST et Université Polytechnique de Catalogne) ainsi que la contribution du CDPMEM 22.